Allô Josette, j’ai un service à te demander : je ne peux pas assurer le cours du jeudi 6 février, pourrais-tu me remplacer s’il te plaît ?
Que faire quand une copine appelle au secours ? Et bien accepter pardi, du moins quand c’est possible !
C’est ainsi que, même si cet « exercice » est toujours un peu source de stress pour moi, je me prépare avec plaisir à remplacer Olga. Mais quand le jour arrive, je trouve que le moment est plutôt mal choisi car une forte tempête est annoncée au cours de la nuit sur la région Poitou-Charentes et je dois faire deux fois 80 Km (mais Olga n’est certainement pas responsable du fait que les éléments se déchaînent !).
J’arrive finalement, presque sans encombre, à 19h10 sur le parking du Centre Duguesclin et je gare ma voiture juste à côté de celle de …. Michelle ! Ouf, elle tombe bien ! En effet, Michelle je commence à bien la connaître puisque nous avons eu plusieurs fois l’occasion de danser ensemble.
Devant la porte de la salle, je rencontre aussi Bernadette (un 2e visage presque familier !), puis d’autres personnes arrivent et même si je ne me sens pas tout à fait chez moi, j’ai l’impression d’être en terrain connu.
J’installe mon « matériel » et quelques personnes entrent, puis encore d’autres et quand je suis prête à commencer, je me demande tout simplement comment tout ce monde va pouvoir danser dans cette salle magnifique mais, à l’évidence, un peu juste en superficie. Peu à peu je reconnais plusieurs visages dont j’ai oublié les prénoms (je leur demande pardon : ma mémoire me joue de vilains tours depuis quelque temps).
C’est parti pour l’échauffement, et ça démarre plutôt bien ! Des personnes continuent et continueront d’arriver encore pendant le cours : 25 ou 26 au total me dira Bernadette !
Les séquences s’enchaînent ; je modifie certaines d’entre elles que j’adapte in extremis à l’espace afin que chacun(e) puisse exécuter les gestes sans être trop gêné(e) par les voisin(e)s.
Les sons jaillissent, les visages s’expriment, j’ai du mal à circuler entre les danseur(se)s mais je peux quand même me rendre compte qu’ici, dans ce petit espace, plusieurs générations se côtoient, communiquent, montrent le même enthousiasme pour cette activité au cours de laquelle chacun(e) vit, à sa manière, chaque séquence proposée.
Le chœur est un exercice parfaitement maîtrisé par le groupe ; après un petit temps de flottement dû à une mauvaise « direction » de ma part, peu habituée à un groupe si important, tout s’est déroulé simplement, avec beaucoup de naturel et ce fut un chœur tout à fait réussi. Merci au groupe.
Le rituel final met un terme à cette séance qui fut, pour moi, un réel moment de plaisir.
(Et j'ajoute: MERCI, Josette pour cette formidable séance du 6 février 2014. A bientôt! Olga)